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Les petites histoires de la ferme à Nouky

8 octobre 2019

Nous ruraux.........

Nous ruraux

La modification sociétale unique que nous connaissons depuis quelques mois m’incite à prendre la plume pour partager mes sentiments, mes interrogations et mes inquiétudes.
Notons que le problème de notre société est bien que certains urbains ont conservé l’esprit rural et qu’au contraire certains ruraux ou néo ruraux ont complétement perdu ces valeurs. Ajouter une touche de journalisme pas toujours objectif et cela conduit à un climat délétère et suspicieux qui marque une césure sociétale historique.

Plaidoyer pour la ruralité

Nous ruraux
Nous ruraux n’acceptons plus le dogme idéologique qui conduit certains à vouloir nous imposer par la violence leurs convictions, leur idéologie et leur mode de vie.

Nous ruraux aimons le chant du coq, le tintement des cloches qu’il émane du clocher de notre église millénaire ou d’une vache en estive tout autant que le coassement d’une grenouille ou d’un crapaud en parade nuptiale dans une mare que nos ancêtres ont creusé et que nous avons préservé.

Nous ruraux aimons les odeurs de la campagne aussi bien celles de l’aubépine en fleurs au printemps, du foin fraichement fauché en été ou du fumier en hiver.

Nous ruraux aimons manger de la viande autant par goût que par tradition, nous élevons des poules pour manger leurs œufs, nous élevons des canards pour nous délecter de leurs magrets, cela ne nous empêche pas de les aimer, de bien les traiter et de passer beaucoup de temps pour les élever.

Nous ruraux aimons la chasse, la pêche, la cueillette des champignons et des fruits de la forêt autant que nos ancêtres.

Nous ruraux connaissons la nature, l’observons, la respectons, voir même l’adorons.

Nous ruraux avons des potagers qui nous nourrissent et nous nous régalons de cette production artisanale sans, il est vrai, nous poser la question sur le ressenti du poireau ou de la carotte que nous découpons au-dessus de la marmite.

Nous ruraux avons comme mode de vie la campagne en acceptant ses nombreuses contraintes et ses multiples avantages.

Nous ruraux, vous accueillons chaque week-end avec empathie et respect car le partage et l’échange font partie de notre manière de vivre.

Nous ruraux acceptons et respectons les différences, nous n’obligeons pas les végans à manger de la viande, les animalistes à élever des poules, les anti-chasse à chasser, les anti-pêche à pêcher pour autant nous sommes fiers de ces traditions transmises par nos ainés et que nous perpétuons avec passion.

Nous ruraux revendiquons que notre culture ne s’arrête pas à l’agriculture, nous ne sommes pas des femmes et des hommes incultes et primaires !

Nous ruraux revendiquons que nos racines viennent de la ruralité, un peuple qui oubli d’où il vient, ne sait plus où il va…
Notre société sait-elle encore où elle va ?

Nous ruraux pensons avec le cœur mais agissons avec la raison, nous ne supportons plus cette forme de radicalisation qui conduit à des actions violentes, des intimidations qui touchent chaque jour des agriculteurs, chasseurs, pêcheurs ou éleveurs.

Nous ruraux aimons les valeurs de notre république, une et indivisible qui accepte les revendications de chacun mais toujours dans le respect de tous.

Nous ruraux sommes perdus, inquiets, harcelés par des extrémistes qui pensent être les seuls à détenir la vérité.

Nous ruraux savons que la lame du couteau et de la serpe s’émoussent mais que la langue de l’homme est toujours aussi tranchante.

Aujourd’hui la langue de certains hommes est plus tranchante qu’un couteau. L’adage populaire dit « si un âne te donne un coup de pied ne lui rend pas », mais nous ne sommes pas sûrs de pouvoir le respecter encore très longtemps.

Nicolas GAVARD-GONGALLUD
Un chasseur, pêcheur, éleveur, amoureux de la nature à l’esprit rural

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25 septembre 2019

Quelques belles désalpes ici et là......

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24 septembre 2019

Fin de saison sur les alpages !

Voici venue la fin de la saison sur l'alpage de Nouky.

Les pâturages sont broutés et ont pris une couleur brune comme les feuilles des arbres qui commencent à se décolorer et tomber avec les premières gelées.

 

Le troupeau de Nouky a quitté les crêtes pour rejoindre les pentes reverdies plus bas où il a passé l'été .

Après quelques bonnes pluies les prés de la ferme sont prêts à accueillir les brebis qui vont agneler .

Tout le monde à présent se prépare pour cet évènement ,cette fête qui n'a lieu qu'une fois par année à la fin septembre : la désalpe !

Bouquets et colliers fleuris pour les vaches brebis et chèvres qui seront assonnaillées comme il se doit pour descendre vers la vallée au son de la belle des symphonies , celle des alpages...

Les truies ne sont pas en reste , accompagnées de porcelets nés en août au chalet elles suivront le défilé soigneusement encadrées par les bergers de l'alp qui ont toujours la crainte de voir ces coquines s'éclipser vers les jardins et champs de patates plus en dessous du dernier chalet....et donc chez le voisin !

Une fois tout ce petit monde de nouveau à la ferme et par les prés jusqu'à Toussaint ce sera le temps de la Bénichon , une autre belle fête qui se prépare tout doucement ......

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20 août 2019

L'été bat son plein !

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20 août 2019

Désalpe " privée " en Gruyère

 

 

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20 août 2019

La vie à l'alpage , fabrication du fromage L'Etivaz ( en Gruyère)

 

 

31 janvier 2019

Schneeweisse Schwarznasen (Trailer) UT de

19 janvier 2019

Nouky est de retour !

50411513_2178021395590406_7566690519565205504_nNouky est donc de retour sur son blog 21 et vous contera ses nouvelles petites histoires tout bientôt !

8 novembre 2016

A LA FERME À NOUKY L'HIVER EST ARRIVÉ !!!!

Cette année l'hiver est précoce à la ferme de Nouky !

Depuis plus d'une semaine la pluie est tombée en abondance puis le refroidissement annoncé a blanchi montagne et pâturages jusqu'à la bergerie où les brebis sont rentrées bien au chaud .

Tout le monde est désormais dedans pour de longs mois jusqu'au moins le début mai. Mais les fenières sont pleines et les premières bottes de foin sont appréciées par les brebis qui dégustent la récolte 2016 d'un bon appétit.

Maintenat c'est le temps de la Saint Cochon ,et ce n'est pas une mince affaire de charcuter , jambons pâtés saucisses et saucissons au grand damne de certains habitants de la ferme........

 

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8 novembre 2016

APRÈS LA BÉNICHON , LA SAINT COCHON.......

A la Ferme de Nouky après la Bénichon voici venue la Saint Cochon....

 

 

A la Ferme à Nouky ,après la Bénichon ,on prépare la Saint Cochon........

 

La Saint Cochon

 

Ne cherchez pas sur le calendrier, la Saint Cochon n'existe pas. Fête mobile située entre le 15 novembre et le 15 décembre elle était le prétexte à des repas incroyables.

 

Dans chaque ferme, un cochon choisi parmi les nichées de l'élevage avait été engraissé avec un soin peut-être un peu plus particulier que l'ensemble des pensionnaires destinés à la vente. Il était à cette époque de l'année sacrifié pour la consommation annuelle de la famille. C'était une belle bête, cent vingt à cent trente kilos de chair, de lard, de graisse. L'animal au jour fatal était tué par un spécialiste et la journée était occupée à découper le cochon. Il fallait préparer les jambons, pattes de derrière et épaules qui allaient être salés et, les jours suivants, mis à sécher pendant quelques temps et ensuite sous la protection de sacs en toile pendus aux poutres de la pièce commune à côté de ce qui pouvait rester de l'année précédente. Il fallait aussi faire fondre la "panne" grosse masse de graisse à l'intérieur de l'animal et qui donnait le saindoux. Versé encore chaud dans des pots en grès le saindoux était entreposé dans la resserre à côté de grands saloirs contenant le lard gras et maigre et le petit salé. La maîtresse de maison aidée par des parents ou des voisins s'affairait à fabriquer le boudin, les rillettes, le fromage de tête, le pâté. Elle faisait aussi pour utiliser les "griaudes", petits résidus de saindoux fondu, un pain légèrement brioché, truffé de ces petits lardons, excellent certainement, mais assez indigeste. Peu importe la fête était pour le dimanche suivant.

Repas au cours duquel il n'était servi que du cochon sous toutes ses formes. Chaque invité repartait avec quelques côtelettes, du boudin et du pâté. Comme les parents fermiers et les voisins se rendaient la politesse, on peut considérer que pendant un mois il était mangé du cochon tous les jours !

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